L’Art Mur des châteaux étoiles

Tes doigts courent les vents au-delà des tempêtes
Un artiste créant porté par l’élément
Se complète la nuit quand l’obscurité ment
Une fusion ton corps au-delà des requêtes

Quand tout est discrétion, tes doux accords m’entêtent
Un musicien spatial arrêtant le moment
Pour savourer l’instant juste éternellement
D'un voyageur céleste aux étoiles discrètes

Le long des éphémères aux multiples effets
Une averse rythmée par l’aube des reflets
Tel chaque contour de chacune de tes formes

Le crépuscule est beau mais il marque la fin
Promets moi cet hier que demain l’on ne dorme
Je veux des toujours pour rassasier nos « enfin »


Cléops

(photo et retouches personnelles)

Un emprunt au ciel

Le ciel est bleu
Les nuages passent
J’imagine qu’ils ont tout vu
Que leurs larmes ont essuyé beaucoup de pluie
Du regard de ceux qu’on oublie

Les flaques brisent les gris de nos routes
Nos chemins sont sombres
Mais nos horizons
Colorent nos directions
Respire.

Sens-tu que ta peau tremble ?
La nuit offre une toile d’araignée
Je relie les étoiles
Celles qui ne s’oublient pas
Le vent mordille la chair de ta nuque
Regarde.

Je vole un peu d’encre au ciel
Une teinte bleu nuit scintillante
Pour écrire des lignes suspendues
Dans l’espace d’un instant
Je vole les bruits de la nuit
Pour chuchoter :
Aime.

Cléops

Funanbulle (Fusion d'une bulle et d'un équilibriste)

Pour un mot
Mot coeur
Moqueur

Passion n’oser abonde au barrage lénifié
Mot ment sur lèvres crues de ta bouche audacieuse
Des enchevêtrements de nos âmes vicieuses
Vie pieuse transpercée, songe pieu mortifié

Pour un an
An mêlé
Emmêlé

Sur un soupir glacé, tes lèvres en couverture
Sur nuit éparpillée, mémoire aventureuse
Souvenirs écoeurants, plaie en réouverture
« Funambulle» de l’eau, flot tristesse me creuse

Bulle
D’une douce lenteur
Se profile la chute
Chut…

Cléops

De ton élan astral


Des cercles et une allure gracieuse
Dessin des courbes effilées
Le grand écart d’une danseuse
Des mouvements en défilés

Tourne et tourne à l’infini
Donne-moi mal à la tête
Appuie chacun de tes pas
Sur le pas de ma porte

Frêle mais agile sur tes pointes
Tu dessines des arabesques
Amoureuses et à ton corps jointes
Transcendant musique en fresques

Tourne et tourne à l’infini
Donne-moi mal à la tête
Ancre ton voyage astral
Encré sur la voie lactée

Je veux la plus grande des migraines
Tourbillonne
Que rien ne te résiste
Spirale blanche
Que les plumes de ton costume s’envolent…
J’en emprunte une pour faire apparaître des lignes
Et quand les pieds sont désordonnés
Exerce-toi
Quand ils s’abîment
Prends soin de toi
L’art est une souffrance masquée au bal des étoiles…
Ballerine
Plume
Faites danser vos regards vers l’inconnu…

Cléops

J'ai dérivé la forme du pantoum ci-dessous... je quitte un moment la poésie en vers libres...

Et pan ! Tout me tourne



M’inonde l’air mourant des doux accords immondes
À corps mouvants perdus dans mon monde infernal
Dans la multitude à sonorité bancale
Altitude aèro-musicale inféconde

À corps mouvants perdus dans mon monde infernal
L’accroc dénote des notes portées par l’onde
Altitude aèro-musicale inféconde
Migraine gangrène à l’instant l’instinct banal

L’accroc dénote des notes portées par l’onde
Aux enceintes timbrée innocence natale
Migraine gangrène à l’instant l’instinct banal
Collant la création récréation en ronde

Aux enceintes timbrée innocence natale
Tempo des larsens criant aux basses qui grondent
Collant la création récréation en ronde
Amalgamé maelström où mon corps chut…fatale

M’inonde l’air mourant des doux accords immondes

Silence !